Chantier participatif de la Ferme de la PMAF

projet participatif de création d’une ferme pour les animaux avec la PMAF (Protection Mondiale des Animaux de Ferme) à la Hardonnerie (Vauquois) – aménagements paysagers et des intérieurs

Aménagement de la zone humide : 22 au 24 juillet, avec la participation de bénévoles et de membres de la PMAF, réalisation de pontons en bois

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Après Fukushima (for english version, scroll down)

Depuis le dernier article publié en mars, j’ai reçu beaucoup de messages, surtout depuis le Japon. Là-bas, la situation est toujours très perturbée, même aujourd’hui, il y a eu un nouveau séisme de magnitude 6,6 dans la région de Fukushima. Mais tout le monde se montre courageux et cherche des solutions pour l’avenir.

Dans les réactions qui me sont parvenues, de nombreux sujets sont abordés et révèlent des sentiments variés, mais pour nous qui sommes architectes et paysagistes, deux points que j’avais déjà évoqués ressortent :

– la question du développement du territoire : comment développer et utiliser la terre

– le brûlant sujet de la politique de l’énergie

Tous deux sont très liés, et au final, se rejoignent dans la problématique plus vaste du développement durable.

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le tsunami au Japon : en tirer les leçons

Tout d’abord, un grand merci à tous pour vos messages de soutien et votre sollicitude suite à la catastrophe ayant lieu au Japon. Nous sommes très touchés. Nos amis et collaborateurs du Team Zoo et de Takano Landscape Planning vont tous bien pour l’instant, ainsi que nos familles. Cependant, après le choc, c’est l’inquiétude qui s’installe.

Il nous semble déplacé de profiter de l’occasion pour lancer de grandes diatribes sur le pourquoi ou le comment de ce qui s’est passé, mais il nous faut en tirer des apprentissages. Malheureusement, cet évènement n’est pas un cas isolé, et en tant qu’architectes, urbanistes, paysagistes, il nous paraît évident que nous devons repenser nos façons de vivre. Comment doit-on construire, peut-on construire, après cela ?

Une chose dont nous sommes convaincus depuis toujours, de par nos racines et notre sensibilité, et que l’on ressent aujourd’hui avec ce tsunami dévastateur, c’est que l’on doit être modeste vis-à-vis de la nature. La culture japonaise inculque traditionnellement cette valeur, toutefois, depuis quelques années, cela s’est perdu. Les avancées technologiques semblent ouvrir tous les possibles, et même les Japonais en viennent à vouloir contrôler la nature.

Le drame qui se joue aujourd’hui marquera peut-être un retour des hommes vers l’humilité, face à sa force.

Ce qui s’est déroulé dans la région de Sendai nous démontre quelque part cette rupture des hommes avec la nature. Cela pose la question de la politique du développement territorial : les villes se sont étendues jusque dans des zones où il était jusqu’alors difficile d’habiter, les digues très bien construites et armées pour résister à des vagues de 10m de haut convainquant tout un chacun de l’absence de risques.

La nature est imprévisible : les multitudes de petites villes implantées dans les petites baies faisant face au Pacifique ont été emportées par un tsunami dont les vagues atteignaient presque 20m de hauteur. Peut-être même qu’elle s’adapte aux obstacles qu’on lui oppose. L’homme doit vivre avec elle, et non pas contre. Pourtant, le Japon, dans les pays développés, est le champion de cette philosophie. Il faut réfléchir profondément à notre manière de vivre, ici aussi, en France, et dans les pays occidentaux.

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